
Le Jury officiel remet les prix suivants
Le COLIBRI d’OR, prix du meilleur film
Le Prix du meilleur court métrage
Le Prix du meilleur acteur
Le Prix de la meilleure actrice
Le Prix spécial du jury
Le Prix du Public
Ce sont les spectateurs qui attribuent une note au film qu’ils viennent de voir, à l’issue de chaque projection. Le décompte final, qui tient compte du prorata du nombre de spectateurs par séances, permet d’attribuer le Prix.
Le Prix Jury Jeune
Il donne l’occasion à des étudiants marseillais de connaître et d’apprécier un autre cinéma, une autre culture. Un regard jeune et différent sur le cinéma sud-américain.
Marie Colmant
Journaliste
Licenciée d’anglais et de russe, Marie Colmant devient journaliste à l’Agence France-Presse, puis collabore au début des années 1980 au mensuel Actuel. En 1985, après avoir participé au lancement de Radio Libération, elle entre au service cinéma du quotidien où elle créera la page « Portrait » avec Marie Guichoux. De 1990 à mai 1996, elle co-anime sur France Inter avec Gérard Lefort l’émission hebdomadaire « Passé les bornes y’a plus de limites ». En 2001, elle rejoint l’hebdomadaire Télérama comme rédactrice en chef. Par la suite, beaucoup de télé (FR3, Canal+, Itélé), pas mal de radios (Nova, France Inter, FranceInfos) et quelques livres.
Alain Barlatier
Réalisateur et documentariste
Avant d’être documentariste et éditeur de podcasts, Alain Barlatier a longtemps été enseignant à Marseille dans les quartiers Nord de la ville. Sa vie est marquée par son engagement autour de valeurs humanistes et de partage que ce soit sur le plan associatif, syndical ou politique. Depuis quelques années, il consacre l’essentiel de son temps à l’observation de la vie sociale, culture et politique de Marseille. Ce sont ses sources d’inspiration pour la dizaine de films qu’il a réalisés et pour les entretiens qu’il conduit avec ou sans caméra. Donner la parole à celles et ceux qui ne l’ont que rarement est une constante dans son travail de création.
Laetitia Agostini
Réalisatrice et professeure
Laetitia Agostini est réalisatrice de documentaires et enseigne la pratique et la théorie du cinéma à l’Université d’Aix-Marseille. Née en Tunisie, issue d’une famille de voyageurs, elle a notamment vécu au Mexique, lors de ses études d’histoire et d’anthropologie. C’est là-bas, à 21 ans, qu’elle commence son travail de réalisatrice pour CAPA Production. Depuis, elle a réalisé plusieurs documentaires pour France Télévision, dont À l’école Boulle, ou A fede, un portrait de la Corse, l’île de son père, à travers un récit intimiste dans lequel se mélangent la foi, la magie, et le mystère.
Valentina Viettro
Journaliste et écrivaine
Valentina Viettro est une journaliste, écrivaine et chargée de projets culturels, entre autres. Née en Uruguay, petite fille de migrants italiens, elle a construit sa pluri-identité personnelle et artistique depuis de longues années à Marseille, son port choisi. Elle a publié son premier récit en 2009 dans la revue Maldoror. En 2015, elle s’installe en France où elle est d’abord correspondante pour la presse uruguyenne. En 2018, elle publie Sexualidades Monstruas, un recueil de récits érotiques illustré par Fermín Hontou (Ombu) aux éditions Estuario, Uruguay, puis traduit par Stéphanie Bernoux et publié par les éditions L’Amour des Maux à Marseille. En 2021 elle publie en Argentine aux éditions Wolkowicz le recueil de nouvelles Agua Bendita, illustré par Horacio Petre. En 2022 sort son premier roman de format court Síntoma (Sujetos Editores, Uruguay) avec lequel elle obtient un prix national de lettres en Uruguay. Finalement en 2024, La Dolor o la maquinaria invisible, illustré par les images de l’artiste colombienne Liana Pérez, est publié par la maison d’édition Harta en Uruguay. Impliquée dans divers projets culturels en tant qu’artiste ou dans des tâches de gestion, elle a pratique principalement la performance, la musique, et le théâtre.
Oliver Lucas
Réalisateur
Diplômé des Beaux-Arts de Marseille en 1992, Olivier Lucas réalise des vidéos expérimentales remarquées et sélectionnées dans diverses rencontres d’arts durant les années 1990. Parallèlement, il participe au montage des structures Télé d’un Jour et Image Hic aux Anciens Abattoirs de Marseille, un collectif d’artistes qui organisera des événements audiovisuels et festifs avec la participation des habitants du bidonville de la rue Pasteur à l’Estaque et le bidonville de la Lorette au Bassin de Séon (futur centre commercial Grand Littoral). Il réalisera un film, Rue Pass-Pass, qui sera le résumé par l’image des derniers jours du bidonville de la rue Pasteur. En 2001, il part à la recherche de son père inconnu à Paris, en Angleterre, et en Inde. Cette quête donnera naissance au docufiction Jack, l’image d’un père (2007, Dynamo Production, France 3 Méditerranée). Il réalisera ensuite des courts métrages de fiction dont Le Passage en 2013. Il se consacre actuellement à la réalisation de haïkus vidéos en collaboration avec Cécile Boehler (compositrice de musiques électroacoustiques).