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2007 « Regards de femmes »

Affiche

Programme complet ici

Les Prix 2007

 

 PRIX DU JURY OFFICIEL

Colibri d’Or (Meilleur film) : El camino de San Diego (Le chemin de Saint Diego), de Carlos Sorín (Argentine, 2006)

Mention spéciale du jury : Morirse en domingo (Mourir un dimanche), de Daniel Gruener (Mexique, 2006)

Meilleure actrice : Edyr Duqui (Rosalina, la vieille dame malade), dans Proibido proibir de Jorge Durán

Meilleur acteur : Silverio Palacios (Joaquin, le croque-mort), dans Morirse en domingo, de Daniel Gruener

Meilleur court métrage : Dime lo que sientes (Dis-moi ce que tu ressens), de Iria Gomez (Mexique)

Mention spéciale du jury (courts métrages) : La Librería (La Librairie), de Hernán Jabes (Venezuela)

 

PRIX DU JURY JEUNE

Meilleur film : Proibido proibir (Interdit d’interdire), de Jorge Durán (Brésil, 2006, coproduction Chili/Espagne)

Mention spéciale : Morirse en domingo (Mourir un dimanche), de Daniel Gruener (Mexique, 2006)

Meilleur court métrage : El Silencio de los sapos, de Claudia Pinto (Venezuela, 2006)

Mention spéciale (courts métrages) : La Librería (La Librairie), de Hernán Jabes (Venezuela, 2004)

 

PRIX DU PUBLIC

Meilleur film : Proibido proibir (Interdit d’interdire), de Jorge Durán (Brésil, 2006, coproduction Chili/Espagne)

Meilleur court métrage : Treinta años (Trente ans), de Nicolas Lasnibat (Chili / France, 2006)

 


Les invités 2007

Tizuka Yamasaki est née à São Paulo en 1948. Elle a fait ses études de cinéma à Brasília et Rio de Janeiro. Avec la fermeture de l’École de cinéma, elle est allée à l’université fédérale Fluyminense où elle a fini son cursus et a travaillé avec Nelson Pereira dos santos (dans O amuleto de Ogum…). Elle a été assistante d’importants réalisateurs tels que Nelson Pereira do Santos (La tienda de los milagros, La Boutique des miracles, 1977) et de Glauber Rocha (La edad de la tierra / L’Âge de la terre, 1980). En 1980 elle a débuté en tant que réalisatrice avec le film Gaijin, los caminos de la libertad. Cette “gaucha” (habitante du sud) de Porto Alegre qui a passé son enfance et son adolescence à São Paulo voulait être architecte mais a découvert le cinéma à l’université de Brasília. Elle est entrée dans la réalisation de plain-pied avec Gaijin, en 1980, vu par 9 millions de spectateurs à sa sortie dans les cinémas brésiliens. Tizuka avait à peine un peu plus de 30 ans et avait passé huit ans à finir ce premier long métrage. Cela a valu la peine, le film a gagné 43 prix internationaux et nationaux, en particulier les cinq Kikitos au festival de Gramado, parmi lesquels celui du meilleur film et scénario, le premier Marguerite d’argent de la CNBB, le prix du meilleur film au festival de La Havane de 1980 et le prix FISPRESCI au festival de Cannes de la même année. Puis suivirent les films Parahiba Mulher Macho en 1983, et Patriamada un an plus tard. Dans les années quatre-vingt-dix, ses films pour enfants (Xuxa) ont eu plus de dix millions de spectateurs au cinéma. Lune de cristal a battu les records d’audience avec 5,5 millions d’entrées, devenant le film le plus vu de la décennie. Avec Gaijin II, Aime moi comme je suis, elle a gagné 4 Kikitos d’or au festival de Gramado dans les catégories suivantes : meilleur film, meilleur réalisateur, meilleure actrice, meilleur second rôle (Aya Ono) et meilleure bande-son. Elle reçut aussi une récompense pour la meilleure photographie dans le cadre du prix ACIE de cinéma.

Filmographie: Longs métrages 2003 – Gaijin II, ama-me como sou ; 2000 – Xuxa pop star (co-réalisatrice) ; 1999 – Xuxa requebra ; 1997 – O noviao rebelde ; 1996 – Fica comigo ; 1990 – Lua de cristal ; 1984 – Patriamada ; 1983 – Parahyba mulher macho ; 1980 – Gaijin. Caminhos da liberdade.
Mini-series et telenovelas pour la televisión : 2004 – Metamorphoses (TV Record) ; 1994 – A Madona de cedro (TV Globo) ; 1991 – Amazonia parte II (TV Manchete) ; 1989 – Kananga do Japao (TV Manchete) ; 1987 – O pagador de promessas (TV Globo) ; 1982 – Gaijin. Caminhos da liberdade (TV Globo)

 

Marta Rodríguez est diplômée en sciences sociales et en anthropologie. Entre 1963 et 1965 elle a étudié le cinéma en France avec l’anthropologue et cinéaste Jean Rouch. En 1965 elle revient en Colombie, rencontre le photographe Jorge Silva, qui deviendra son compagnon. Elle réalisera avec lui de nombreux films, en particulier leur premier documentaire, Chircales, qui leur a immédiatement valu la reconnaissance internationale pour être l’un des documentaires les plus éminents du Nouveau Cinéma Latino-américain. Elle a été aussi chercheuse, a dirigé des ateliers de formation et a publié des articles sur l’origine du cinéma indigène en Colombie. Après la mort de Jorge en 1987, Marta a continué seule une oeuvre qui s’intéresse à la problématique des cultures autochtones et locales. Elle y cultive la valeur du cinéma et de l’image comme outil pour se rapprocher du monde de ceux qui ont souffert d’une forme de ségrégation et d’exploitation. Elle souhaite ainsi “montrer le véritable visage de [son] peuple pour faire entendre la voix de ceux qui n’en ont pas”. Dans ses dernières productions, son fils Lucas Silva l’accompagne souvent à la caméra. Elle est la représentante de la Colombie au Festival de cinéma et de vidéo des peuples indigènes (Festival de Cine y Video de Pueblos Indígenas, Oaxaca, Mexique), et a reçu d’innombrables prix dans des festivals nationaux et internationaux de cinéma. Son oeuvre a fait l’objet de diverses rétrospectives en Europe. La dernière, à Paris en 2005, s’intitulait “100 % Colombie”. Marta Rodríguez affirme que “l’anthropologie appliquée au cinéma ouvre de grandes perspectives pour l’analyse et la connaissance de la réalité. Je suis heureuse de savoir que les indigènes eux-mêmes s’emploient aujourd’hui à filmer leur réalité pour la présenter telle quelle, sans avoir à être filmés par quelqu’un d’extérieur, ce qui les ferait voir comme exotiques. En tant que Latino américaine et que femme, je suis peinée par ce qui arrive dans ce pays, et encore plus par le fait que les médias ignorent tout de ce qui se passe réellement ici, parce qu’ils privilégient ce qu’ils croient être plus important que la Colombie. C’est pourquoi je fais du cinéma : pour m’engager dans la vraie réalité colombienne. Si le documentaire est mémoire, j’espère, parce que la vie est éphémère, que cette mémoire continue à être vivante à travers les personnes et les communautés avec lesquelles j’ai vécu, partagé et enseigné le documentaire.”

Filmographie (extrait) : 2001 – Nunca jamás (moyen métrage, documentaire video) ; 1997 – Los hijos del trueno (moyen métrage, documentaire video) ; 1997 – Amapola, flor maldita (moyen métrage, documentaire video) ; 1992 – Memoria viva (documentaire video) ; 1988 – Amor, mujeres y flores (moyen métrage, documentaire) ; 1987 – Nacer de nuevo (court métrage, documentaire) ; 1981 – La voz de los sobrevivientes (court métrage, documentaire) ; 1976/1981 – Nuestra voz de tierra, memoria y futuro (documentaire) ; 1975 – Campesinos (moyen métrage, documentaire) ; 1970/1971 – Planas : testimonio de un etnocidio (documentaire) ; 1966/1972 – Chircales (moyen métrage, documentaire)

 

Dana Rotberg a fait ses études au Centre de Formation Cinématographique. Installée en Europe, elle a participé au développement de la production et diffusion cinématographiques de l’ex-Yougoslavie en organisant le Festival de cinéma de Sarajevo, Bosnie, en 1993. Elle a coproduit Le Cercle parfait (Savrseni krug), production bosniaque réalisée par Kenovic en 1996. Dana Rotberg est revenue au cinéma mexicain avec Otilia Rauda dont le scénario, coécrit avec l’Argentin Jorge Goldenbergé et inspiré du roman de l’écrivain mexicain Sergio Galindo, a gagné le prix Sundance/NHK
pour l’Amérique Latine.

Filmographie : 2001 – Otilia Rauda ; 1992 – Ángel de fuego ; 1989 – Intimidad ; 1985 – Elvira Luz Cruz, pena máxima

 

 


 

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